"Tu es pour nous un mystère"

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novembre 2020

Un amour d'enfance

Il était une fois... Oui, car cela ressemble à un conte. Donc, il était une fois un garçon de 10 ans, qui fut ébloui par une fille à l'école. Il avait déjà eu un petit coup de cœur auparavant pour une autre camarade de classe, mais quand il la vit, Elle, il cessa de respirer : un visage d'ange, un sourire jusqu'aux oreilles, des yeux pétillants d'intelligence ... Les deux années qui suivirent furent pour lui un enchantement : il avait trouvé sa future femme. Trop timide pour se déclarer, le garçon ne faisait que fixer la fille de ses grands yeux dans la cour de (...)

Journée maussade hier

Journée maussade hier. D'abord, l'annonce du décès de mon acteur préféré, Sean Connery. Non seulement le seul vrai James Bond, mais une élégance, une intelligence, qu'il a montrée dans tous ses films. Mes préférés sont, dans le désordre : "Le nom de la rose" (qu'il faudrait peut-être remontrer ces temps-ci, vu l'actualité du sujet), "A la poursuite d'Octobre rouge", "L'homme qui voulait être roi", "Indiana Jones et la dernière croisade", "Les incorruptibles", "La maison Russie". J'ai moins aimé "Highlander", "Lancelot le premier chevalier", et détesté "Zardoz". Mais c'est (...)

Dieu existe ? (Un amour d'enfance, suite et fin)

Suite (et fin) de mon récit-souvenir, intitulé "un amour d'enfance". Nous nous perdîmes de vue - puisque, on l'aura compris, c'était moi le petit garçon de l'histoire - durant plus de 30 ans. Un jour, alors que j'étais déjà mal dans mon couple avec ma première femme (et qui allait s'achever dans un divorce particulièrement difficile), je décidai de me mettre sur les réseaux sociaux, et, après avoir créé ma "page", j'y invitai comme "amis" une série de personnes que je connaissais ou dont j'avais retrouvé le nom, y compris celui de mon amour d'enfance. Il n'y eut aucune (...)

Faisons connaissance

Ce que je n'ai pas raconté jusqu'ici, c'est que l'idée de reprendre un journal m'a été inspirée par une amie, Isabelle, qui m'a avoué récemment tenir le sien, et se relire de temps en temps pour constater les éventuels progrès. Peu après que nous en ayons parlé, j'ai rêvé que je devais me vendre : me présenter, comme sur un marché, à un potentiel acquéreur (au féminin ;-), en détaillant, dans des sortes de fiches, ce qui me concerne (goûts, habitudes, horaires, phobies, etc.). Cet "auto-catalogage" est allé assez loin, bien plus que pour CV professionnel, puisque j'y (...)

Politique internationale (mais pas que)

Bon, ce post ne sera sans doute pas très "intime" (quoi que ...). Quelques éléments de politique internationale m'ont fort affecté ces derniers jours. Oui, je sais, je surréagis à tout cela, mais après tout, c'est ma formation initiale ;-). Les attentats terroristes tout d'abord. Après celui de Vienne en Autriche, j'ai demandé si c'était parce que les Autrichiens étaient des Français ? Parce qu'ils avaient publié des caricatures offensantes ? Parce qu'ils défendaient la laïcité ? Parce que leur président avait fait un discours offensif ? Parce qu'ils brimaient certaines (...)

Comparaison n'est pas raison (politique internationale, II)

L'autre élément qui m'a touché ces derniers temps, c'est évidemment cette saloperie de virus. Dans un de mes livres préférés, Les Rois maudits de M. Druon, on peut lire que la grande peste qui ravagea la France au XIVe siècle, après avoir tué une partie considérable de la population, enleva la reine de France elle-même, Jeanne de Bourgogne, qui était haïe. "D'ailleurs, aussitôt après, le fléau commença de régresser, comme si cette grande hécatombe, venue de si loin, n'avait eu d'autre but que d'atteindre, enfin, cette harpie". Eh bien, figurez-vous que je m'étais (...)

Connard de virus (c)Renaud

Bon, ben, voilà, ma mère est confirmée covid (+ pneumonie d'origine bactérienne). On verra dans 2 jours si elle doit se faire hospitaliser. Elle a 71 ans. Je stresse. (...)

Le pire est toujours certain ?

Bon, ben voilà : ma mère est hospitalisée pour covid ce matin. Et il faut gérer mon père, aveugle de 84 ans, dans ce contexte (on attend de voir s'il est contaminé aussi). Habitant loin d'eux, et étant personne "à risque", je ne peux pas aider sur place. (...)

La situation est grave ...

Et voilà : après quelques jours, j'ai de nouveau lâché ce journal, n'arrivant pas à être assidu. Il faut dire que l'hospitalisation de ma mère, qui manifestement est fort atteinte par le virus, a chamboulé ces derniers jours. Or, elle ne veut plus "se battre" comme disent les médecins (et comme elle répète elle-même), ce qui peut amener à une issue fatale à brève échéance. Elle souffre beaucoup, se sent fatiguée, démoralisée, et veut "en finir". Et je n'y suis absolument pas prêt. Je sais bien que nous sommes tous mortels, et que ça devait arriver un jour, mais je (...)

... et désespérée ?

L'autre problème majeur dans le contexte de l'hospitalisation de ma mère est la gestion de mon père, 84 ans, aveugle, et aussi testé positif au covid (mais asymptomatique, donc non-hospitalisé, et résidant chez lui). Une infirmière lui rend visite chaque jour, et on a réussi à organiser (après des heures de contacts téléphoniques, courriels en sens divers, etc.) la venue d'une aide ménagère, la livraison de repas, etc. Mais c'est une rustine sur une jambe de bois. Il faudra à terme le placer dans une institution, et pour l'instant il refuse, pensant que ma mère, quand elle (...)

Séries

Pour alléger un peu mon actualité (parents hospitalisés pour covid), j'ai décidé de parler un peu d'autre chose, et notamment des séries télévisées que j'ai regardées avec intérêt ces derniers temps, disons ces 2-3 dernières années (depuis que j'ai changé de vie, de maison, d'épouse, etc.). Etant donné l'impossibilité de faire autre chose (confinement), on les regarde avec mon épouse en DVD (quand ses filles nous en laissent le loisir). Ce sont nos moments "à nous". La première chose à faire, c'est d'établir la liste. J'ai donc vu (et me souviens) de : Desperate (...)

Un peu de tout (comme les fromages belges, dans une vieille pub).

Et voilà. Pratiquement une semaine sans écrits dans ce journal. Sans non plus de travail sur ma thèse. Il faut dire que la maladie de mes deux parents, et les innombrables démarches médicales et administratives qui y ont été liées, ont pris tout mon temps, de jour comme de nuit. J'ai peu dormi, téléphoné dans tous les sens, envoyé des mails, correspondu avec ma sœur qui est actuellement à l'autre bout du monde. Période éreintante, physiquement et psychiquement. En plus, ma sœur qui n'a rien d'autre à faire me contacte vingt fois par jour pour de nouvelles choses à faire. (...)