Un peu de tout (comme les fromages belges, dans une vieille pub).
Et voilà. Pratiquement une semaine sans écrits dans ce journal. Sans non plus de travail sur ma thèse.
Il faut dire que la maladie de mes deux parents, et les innombrables démarches médicales et administratives qui y ont été liées, ont pris tout mon temps, de jour comme de nuit. J’ai peu dormi, téléphoné dans tous les sens, envoyé des mails, correspondu avec ma sœur qui est actuellement à l’autre bout du monde. Période éreintante, physiquement et psychiquement. En plus, ma sœur qui n’a rien d’autre à faire me contacte vingt fois par jour pour de nouvelles choses à faire. Je n’en peux plus.
Plusieurs leçons à tirer de cette situation :
- il faut avoir un médecin traitant (le fait que mes parents, âgés, n’en aient pas, a compliqué les démarches) ;
- dans une situation de crise, il faut aussi se ménager des temps de pause ou de repos (le fait de devoir répondre au tél ou à des messages à tout moment du jour et de la nuit n’aide pas à se remettre) ;
- il faut mettre ses affaires administratives en ordre (c’est la croix et la bannière pour m’y retrouver dans les contrats, cartes, dossiers de mes parents, fut-ce pour les choses les plus élémentaires).
Quant au monde extérieur, il y a Trump qui refuse de reconnaître sa défaite (puisqu’il n’a pas eu le Nobel de littérature pour ses tweets, pourquoi ne pas lui octroyer la médaille Fields en mathématiques pour ses capacités en calcul ?), les "films de Noël" que les chaînes passent à la TV alors qu’on est mi-novembre, et la poste qui, débordée par les colis, veut que les clients aillent les chercher eux-mêmes dans des "points de dépôt". Point positif : j’ai découvert une humoriste assez géniale : Carmela Giusto. Ses chansons parodiques sont assez fabuleuses, et redonnent (un peu) le sourire.