"Tu es pour nous un mystère"

Politique internationale (mais pas que)

Bon, ce post ne sera sans doute pas très "intime" (quoi que ...). Quelques éléments de politique internationale m’ont fort affecté ces derniers jours. Oui, je sais, je surréagis à tout cela, mais après tout, c’est ma formation initiale ;-).

Les attentats terroristes tout d’abord.

Après celui de Vienne en Autriche, j’ai demandé si c’était parce que les Autrichiens étaient des Français ? Parce qu’ils avaient publié des caricatures offensantes ? Parce qu’ils défendaient la laïcité ? Parce que leur président avait fait un discours offensif ? Parce qu’ils brimaient certaines populations ou confessions ? Parce qu’ils avaient eu une politique coloniale ? Poser ces questions, c’est y répondre. À moins de considérer qu’il s’agissait de venger la défaite des Turcs devant Vienne en 1683 ...

Dès lors, qu’on n’ose plus jamais dire qu’il "faut comprendre" la raison de ces attaques, que c’est des "réactions" à des "offenses" ou autres fadaises. Comme l’écrit à juste titre le Figaro : "La cause des attentats n’est pas la laïcité ou les caricatures, mais les islamistes".

Un autre chiffre vu hier : la police de Londres a admis avoir déjoué 25 projets d’attentat ces derniers temps (bravo à elle !) : un tiers de groupes d’extrême-droite, et les deux autres tiers (!) de ceux que vous savez. Comme l’écrivait un ami : "Le nombre d’attaques terroristes perpétrées en France par des catholiques, des protestants, des orthodoxes, des juifs, des hindous, des sikhs, des bouddhistes, des taoïstes, des francs-maçons, des animistes, des shintoïstes, des confucianistes et des athées est en très nette diminution depuis un siècle...".

Par conséquent, la thèse selon laquelle ceux qui commettent ces atrocités "sont des fous sans attaches", que "cela n’a rien à voir avec leur religion", etc. ne tient pas non plus. Même si leur approche est profondément dévoyée, leurs actes barbares perpétrés "au nom de ..." rejaillissent sur celle-ci. En réalité, ils font tout ce qu’ils peuvent pour faire haïr ce qu’ils prétendent "défendre" - y compris à des gens qui n’avaient au départ aucun préjugé ou avis sur la question. Désolé, il fallait que je le dise.