Première tentative
À plusieurs reprises, j’ai essayé de tenir un journal intime (sur papier). J’achetais des carnets - de divers formats et qualités - et y notais des choses, mais après quelques jours ou semaines j’abandonnais. Manque de temps, d’assiduité, de courage, ou un peu de tout cela ensemble ...
Aujourd’hui, je tente à nouveau l’aventure, sans savoir si j’aurai la persévérance de tenir la barre longtemps. Le "second confinement" auquel nous sommes désormais soumis va sans doute m’y aider. En outre, je suis foncièrement un homme "de l’écrit", professionnellement parlant et dans mon identité personnelle, fondée sur une approche visuelle et une lecture assidue de tout ce qui me tombe sous la main (ou presque). Enfin, on affirme souvent que le fait de tenir un journal, d’avoir régulièrement un moment d’autoréflexion ou d’auto-analyse peut aider à avancer ; une sorte de retour sur soi, un temps d’introspection ou de "pause" dans la course du quotidien, qui permettrait de ne pas subir les événements mais d’en tirer certaines conclusions. On verra si ce sera le cas pour moi, et si les "leçons de l’histoire" sont un mythe ou une réalité.
Je précise, à toutes fins utiles, que je ne m’engage certainement pas à tout écrire, ou à écrire tout le temps ; je me permettrai d’omettre les événements, sentiments, etc., que j’estime devoir celer. Ce journal étant le mien, je le tiendrai comme je l’entends.